Nous étions présents à ce conseil municipal dont la République du Centre du mardi 23 mai a souligné l’importance essentielle de ce point dans l’ordre du jour de ce conseil municipal. Cet article, que vous pouvez relire via un lien ci-dessous, rapporte quelques informations importantes sur l’état des propositions pour la future gestion métropolitaine de ces services, données par le maire, M Schlesinger et rend compte des positions exprimées par les élu-e-s minoritaires.
ICEO, dans son dernier PETIT VERT de mai, avait souligné trois questions, pour nous importantes :
- consultation des usagers par les élu-e-s avant leurs prises de décisions,
- maîtrise de la métropole sur l’avenir de la production d’eau potable par la mise en place d’une équipe de régie publique compétente prenant en charge une part significative des 20 millions de m3 annuels produits,
- mise en place d’une commission de contrôle financier, à l’exemple de celle que nous avons pu obtenir à Olivet pour le contrat de EAU d’OLIVET.
Le premier point, à nouveau, a été rejeté : le maire d’Olivet ne tiendra pas de réunion publique et ne consultera pas les Olivetaines et Olivetains . Pourtant, contrairement à ce qui a été affirmé en séance, une telle réunion publique s’est tenue à Mardié organisée par Mme Cailleteau-Crucy, maire de la ville et en charge de l’eau potable pour la métropole.
Il était au cœur de la question écrite posée par l’ensemble des élu-e-s minoritaires du conseil et a donné lieu à un débat instructifs sur le sens que les uns et les autres peuvent donner à la notion de démocratie, résumée ou non au moment électoral, et de vie démocratique d’une société.
Nous avons tout à fait apprécié cette question écrite, que vous trouverez en lien ci-dessous.
ICEO a appris à ce conseil que l’attribution aux multinationales de toute la production de l’eau potable, telle que proposée par les services, avait reçu l’accord unanime (sauf Bou ?) des maires de la métropole. Dans un article publié le même jour, la République du Centre rapporte la résolution de Saran demandant une régie publique métropolitaine. La mise en place d’une régie métropolitaine prenant en charge l’eau potable de 9 villes au moins est une bonne chose mais le fait que cette régie n’assume pas la production de l’eau est tout à fait regrettable. L’argument avancé selon lequel la métropole n’a pas de compétences internes est plus que paradoxal : c’est bien la situation de toute collectivité passant d’une délégation au privé à une régie publique, tendance qui s’est renforcée ces dernières années. Et c’est justement pour acquérir cette compétence qu’elles ont fait le pas !
La régie métropolitaine passerait donc un marché pour s’approvisionner en eau potable. Pourquoi ce marché ne serait-il pas justement destiné à préparer un passage en régie de cette production, des exemples ne manquent pas pour ce faire. Il en va, pour l’avenir, de la maîtrise réelle de la collectivité sur cette question essentielle.
Un point positif, noté dans ces discussions. Nous avons compris que notre ville serait favorable à une application au niveau métropolitain du contrôle des comptes des délagataires que ICEO a obtenu, avec l’accord de la ville puis de la métropole, pour le contrat de EAU d’OLIVET. Espérons que ceci sera suivi d’effet.
Dernière remarque, et non des moindres : QUELLE SERA LA PLACE DES USAGERS DANS L’ORGANISATION METROPOLITAINE DES CES DEUX SERVICES PUBLICS ? Pour l’instant rien n’est dit sur ce point. Il est clair que cela dépendra de l’appui des usagers aux actions citoyennes que pourra mener notamment EAU SECOURS ORLEANAIS d’ici juillet 2022.